Afin de s’adapter à l’innovation concurrentielle, les entreprises mettent en place des projets de changements organisationnels. Ces changements sont omniprésents, qu’ils soient immédiats ou étalés dans la durée, imposés ou sur la base du volontariat. Tout évolue très vite dans la société actuelle, et l’entreprise doit élaborer un plan stratégique de conduite du changement si elle veut rester compétitive face à ses concurrents.
La conduite du changement (aussi appelé accompagnement au changement) consiste à guider un projet d’organisation ou de réorganisation d’une entreprise pour qu’elle s’adapte à l’évolution de son environnement.
La conduite du changement va permettre d’anticiper les résistances afin de déterminer notamment le point faible de la procédure. Il sera également nécessaire de faire une évaluation la plus fine possible des ressources et des charges nécessaires à la réalisation du projet. La communication en interne et en amont est un élément clé. Tous les collaborateurs concernés doivent être informés. Les résistances les plus tenaces naissent souvent du flou, du manque d’informations et des rumeurs. La transparence est de mise. Plus les informations seront disponibles facilement, et moindre sera la résistance. L’idéal est d’impliquer l’ensemble des salariés et de leur proposer de participer au changement plutôt que de le subir. Il faut que les collaborateurs se sentent soutenus et épaulés, et non pas bridés voire même écartés lors du processus.
Quelle que soit la méthode de gestion du changement en entreprise choisie, elle aura pour but de mettre en place des procédures ayant pour objectif d’éliminer le gaspillage (matériel, financier, humain et de temps), d’améliorer les conditions et l’organisation du travail et au final d’améliorer également la qualité des produits finaux ou des services commercialisés.
(à suivre)
Dr Mariam Bendriss