Il est bête de créer une loi imposant une amende de 3000 DH contre les personnes qui nourrissent des animaux errants sans avoir aménagé des refuges pour loger ces pauvres bêtes. Mais il est vrai aussi que le laisser-aller, sans aucun contrôle est une grave erreur.
Mis à part les chiens et surtout les chats qui salissent toutes les rues de Tanger et les inondent d’odeurs nauséabondes, il est temps de rappeler l’existence d’un phénomène aussi grave, peut-être même plus grave. Celui de la grande communauté des pigeons qui a choisi la zone de l’école Berchet pour être son quartier général.
L’état de la petite place en face de l’école Adrien Berchet est devenu insupportable. Pour nourrir les pigeons, dont le nombre se multiplie chaque jour, les gens y déposent le reste de leur nourriture peu importe sa qualité et sa nature. Couscous, pain, riz, les restes des légumes…
Un décor désolant devant la porte d’une école qui accueille des centaines d’enfants. L’espace est devenu un foyer de bactéries et de microbes menaçant tout le monde.
Et les pigeons, comme pour dire merci, salissent toutes les façades des bâtiments du périmètre, les balcons et les fenêtres.
A ce rythme là, les autorités sont appelées à prendre les mesures nécessaires pour que les gens arrêtent de nourrir ces pigeons qui infectent toute cette zone.
























