Le festival des Nations que compte organiser, pour la seconde fois, à Tanger, l’association Loukous du tourisme durable, mérite aujourd’hui tout le soutien des autorités régionales et locales ainsi que du secteur privé.
Pourquoi ce soutien est-il si important ?
Pour deux raisons. La première réside dans le fait que cet événement a un caractère international et nécessite un grand budget pour son organisation. La deuxième est qu’il représente une parfaite occasion pour attirer les touristes étrangers vers Tanger et sa région durant cette période un peu difficile pour ce secteur.
En effet, après le séisme qui a frappé la région du centre du Maroc, les spécialistes des voyages indiquent que la probabilité des annulations des réservations qui concernent le Maroc, comme destination touristique, reste assez grande.
Pour renverser cette tendance, l’idéal serait de programmer des événements de grande taille comme c’est le cas du festival des Nations dans sa version de novembre 2023.
Qui doit réagir rapidement dans ce sens? La Wilaya de Tanger, le Conseil régional, la Commune de Tanger, l’Agence pour le développement des provinces du Nord, mais aussi des organismes du secteur privé comme par exemple la TFZ ou le groupe Renault.
Pourquoi ? Parceque ce festival international représente plus de 10 pays des quatre continents et 300 artistes qui vont faire circuler des vidéos et des photos à la fois du festival et de Tanger, ses sites touristiques, naturels, historiques, ses musées, sa casbah et les ruelles de sa Médina, ses côtes et ses forêts, ses traditions vestimentaires et culinaires, etc.
Des reportages et des témoignages qui seront vus en Europe, en Asie, en Amérique et ailleurs.
Soit, la plus belle opération de COMMUNICATION touristique et culturelle que puisse s’offrir Tanger et le Maroc durant cette période de crise.
Organisé début novembre, le festival des Nations est le plus grand événement culturel et touristique organisé dans la capitale du Nord.
Il représente une occasion en or pour consolider les acquis que Tanger commence à avoir comme destination mondialement célèbre du tourisme culturel. Et en novembre, période de basse saison, il est aussi une belle opportunité pour les hôtels, les restaurants, les guides, les bazards et les autres établissements dépendant directement des retombées de l’activité touristique.
A. REDDAM