Tanger dans le noir. Ce n’est ni incroyable, ni inimaginable ou inédit. Cette situation frappe plusieurs quartiers, rues et avenues de la ville et c’est devenu si normal que cela fait désormais partie du décor de la ville.
Dans la périphérie et dans le centre-ville, les populations n’ont cessé de réclamer l’intervention de la société responsable, en vain.
L’éclairage public est un facteur essentiel de la sécurité des citoyens. Quand tout un quartier est dans le noir, les risques d’agression augmentent zt se multiplient. Et c’est la principale angoisse des populations concernées.
Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes sortent de chez eux très tôt le matin pour aller travailler ou étudier. Certains quittent leur foyer vers environ 4 heures du matin pour aller aux différentes zones industrielles. Des jeunes femmes, notamment.
Dans la plupart du temps, les bus de transport les attendent à des centaines de mètres de chez elles. Un trajet plein de risques et de dangers qui les guettent dans une obscurité totale.
Les autres victimes de cette grave situation sont des centaines d’enfants qui vont à l’école alors que le jour ne s’est pas encore totalement levé.
Ces situations très dangereuses doivent cesser d’exister dans une cité qu’on estime développée et aspirant même à devenir une ville intelligente.
Mais de quelle intelligence on parle quand on n’arrive même pas à réparer un poteau électrique en panne depuis plusieurs semaines ou mois?
Etre au 21e siècle et vivre encore cette situation est tout simplement aberrant.

Tanger: Protestations contre Amendis en 2015