Les syndics sont faits pour assurer la meilleure gestion d’une copropriété. Malheureusement,  ce n’est pas toujours le cas.
Voici un mauvais exemple raconté par une plainte qui nous a été communiquée par des copropriétaires de la résidence Al Mandar Al Jamil située à Achakar.

“Voici une très belle résidence qui se trouve à Achakar, qui a les pieds pratiquement dans l’eau et dont l’emplacement est idéal pour se reposer et profiter de la mer et des couchers du soleil.  En juillet 2020, s’est constitué pour la 2ème fois un syndic de la résidence (après que les responsables du premier ont jeté l’éponge à cause du non-paiement de la majorité des résidents).
La convocation des résidents par le 2ème Syndic pour une assemblée générale en pleine période de confinement et d’état de siège soulève une multitude de questions et les décisions qui ont été prises n’ont pas été acceptées par beaucoup de résidents ; ce qui explique que sur Les 34, 15 refusent toujours de payer les frais du syndic et d’autres ont cessé de le faire.
Avec ce 2ème syndic, la résidence, qui a été certes rafistolée çà et là, vit un véritable malaise dû aux comportements de personnes dont certains font partie du bureau syndical et qui sont censés faire respecter la loi.
Parmi ces illégalités flagrantes, il y a la mainmise du propriétaire français du restaurant qui a annexé une très grande superficie du domaine public et en a fait un bar qui lui rapporte des millions, en plus de deux appartements réunis qui font plus de 260 mètres. Pour tout ça, le syndic a estimé que le Français ne doit payer que 1300 DHS par mois, alors que ceux qui ont un petit appartement de 60 mètres paient 450 dhs par mois. (Cette scandaleuse faveur est aggravée par le fait que le propriétaire du restaurant a été nommé responsable adjoint du Syndic.) Le pire, c’est que le restaurant grignote petit à petit de l’espace et a fini par convertir un passage de la résidence en décharge où il dépose ses provisions et Y A MEME INSTALLE DE GRANDES BOUTEILLES DE GAZ AU MEPRIS DE TOUS LES DANGERS D’EXPLOSION. CES BOUTEILLES SONT UNE VRAIE BOMBE A RETARDEMENT ET LE SYNDIC NE SEMBLE PAS TROP S’EN PREOCCUPER. ATTEND-T-IL UNE CATASTROPHE POUR AGIR ? (voir les photos).
Malgré les multiples plaintes de plusieurs résidents, le syndic continue de faire la sourde oreilles. Faut-il s’en étonner ? non, parce que dans cette anarchie, d’autres aberrations ont vu le jour, notamment celle du résident qui a construit un mur de séparation entre deux appartements sur son toit, chose qui est complètement interdite par le règlement ; celles aussi de deux résidents qui ont installé des bungalows (voir photos). Le pire, c’est que l’un des bungalows se trouve sur le toit de l’appartement du responsable du syndic et sur lequel on continue d’organiser des soirées, avec DJ, danses, chants, etc. 
Alors, on est en droit de se demander si ce Syndic est venu pour restaurer la résidence, appliquer la loi ou pour convertir la résidence en club privé.
Nous n’attendons pas à ce que ce syndic fasse respecter la loi puisque ses membres sont à l’origine de ces disfonctionnements, voilà pourquoi nous nous adressons directement aux autorités compétentes pour qu’elles interviennent et qu’elles libèrent les espaces communs de la résidence qui ont été réquisitionnés par le propriétaire du restaurant, surtout de débarrasser le couloir des bouteilles de gaz, danger de tous les dangers, et de faire cesser les soirées sur les toits et mettre fin à ce tapage nocturne.
Et pendant que nous y sommes, il ne serait pas de trop que les inspecteurs des finances aillent jeter un coup d’œil sur le compte bancaire de ce syndic dont certaines dépenses sont, le moins que l’on puisse dire, intrigantes…”

NB: bien sûr les responsables du syndic et le gérant du restaurant ont le droit de répondre et de se défendre.