Quand on écoute Amal Hammoussah, on se sent orgueilleux et tranquille. La relève est bien assurée par une majorité de jeunes Marocains qui redonnent espoir en cette génération. Poétesse, artiste peintre, photographe et organisatrice d’importants événements… Amal engendre tout l’espoir.

Vous êtes experte en ressources humaines, vous avez un don très spécial pour réussir dans l’événementiel tout particulièrement dans les domaines des arts et de la solidarité sociale et vous êtes aussi une poétesse qui a son “mot” à dire. D’où tirez-vous cette force et cette présence humaine et intellectuelle ?

S’agissant des ressources humaines, ma modeste expérience est surtout le fruit des diplômes obtenus et d’un acquis engrangé depuis près de 14 ans d’expérience entre secteur privé et semi public.
Mes penchants pour les différentes formes artistiques m’est apparu depuis un âge précoce, surtout la poésie qui m’a appris à faire sortir toutes mes émotions et donner mon avis avec ART, puis j’ai poursuivi avec la photographie qui m’a appris à observer le Monde avec un regard différent, puis les dessins et la peinture. Pour cette dernière, je me suis sentie une vraie amatrice et c’est pour moi une thérapie permettant de déstresser et d’avoir l’énergie positive. Mes choix de cœur restent l’art naïf et le cubisme ou je veux exceller.
Une autre passion « l’évènementiel » est apparue par besoin personnel et par amour pour l’art et ce prolongement logique je le faisais bénévolement. En effet, la majorité de mes actions étaient dans un cadre social pour aider les gens qui avaient besoin d’un coup de main.

Comment êtes-vous devenue poétesse et dans quel genre vous vous sentez le plus à l’aise ?

En fait, c’est sous l’impulsion de ma mère que j’ai fait mes premiers pas et commencé à apprécier la poésie, surtout « la poésie Libre », puis ce fut au tour de nos enseignants qui nous ont fait découvrir à fur et à mesure des poètes de tout horizon. Après, j’ai commencé à m’exercer pour arriver en 2010 à participer à certaines soirées poétiques au niveau régional.

Avez-vous un recueil déjà édité ?

Oui, j’ai un recueil collectif édité en 2012 nommé « le printemps de la poésie », avec des jeunes poétesses et poètes Marocains, édité par la fondation Boukili.
Actuellement, je suis en train de travailler sur le mien, durant mon temps libre, et j’espère qu’il sera terminé très prochainement, j’ai vraiment hâte d’y parvenir !!!

Vous êtes également une jeune femme très active dans le domaine social et aussi dans l’organisation de plusieurs manifestations artistiques et culturelles. Quelles sont les convictions derrière cette présence en force dans ces domaines?

Toute jeune, j’ai été intéressée par les différentes formes artistiques et ma mère y a contribué comme mentionné auparavant, étant elle-même artiste innée. Elle dessinait des  tableaux me poussant à développer mes compétences dans ce domaine.
Mon implication sociale s’est révélée dès 2008 ou je me disais qu’on ne peut pas rester les bras croisés devant autant de carence dans ce volet et à chaque occasion qui se présente une bonne cause est à prendre, surtout s’il s’agit du domaine artistique et social.
Mes fréquentations avec bon nombre d’artistes et mes visites de plusieurs galeries d’art, notamment celle de la Medina Art de Mr OMAR SALHI. Et c’est là où j’ai appris l’essentiel des techniques d’analyse et de compréhension des différents aspects des tableaux – une auto formation- en fait et c’est à partir de là que j’ai eu le courage de m’impliquer dans cette voie en dessinant et en organisant des manifestations d’art.

Propos recueillis par A. REDDAM