Incroyable mais vrai. Des sites électroniques « marocains » attaquent Tanger en visant directement les politiques et les stratégies de son développement économique, spécialement industriel et touristique.
Ce n’est pas la première fois que cela arrive et sans doute pas la dernière.
L’été dernier, alors qu’il n’y avait pas une seule chambre libre dans les hôtels de la ville, certains médias électroniques (nationaux!) indiquaient que Tanger vivait une grande crise touristique, mettant en suspens la saison estivale, à cause notamment de la cherté de la vie. Pourtant, durant la période d’août jusqu’à mi-septembre, les établissements d’hébergement, toutes catégories confondues, affichaient « complet ».
Actuellement, certains médias électroniques (nationaux toujours !), après avoir diabolisé la capitale du Nord, suite au rapport de la FIFA, vont encore plus loin en attaquant les politiques des investissements dans le secteur industriel et touristique.
« Face à certaines difficultés, des investissements étrangers quittent ou décident de quitter Tanger. » Un mensonge plus grave, impossible!
C’est le cas d’un « investisseur asiatique renommé, qui aurait créé 3 500 emplois. Confronté à des entraves dans l’obtention des autorisations nécessaires pour acquérir un terrain, il a quitté Tanger et s’est tourné vers l’Égypte… »
Alors que des institutions nationales comme le Centre Régional d’investissement (CRI) suivent à la lettre les instructions royales pour faciliter, dans les meilleures conditions, l’installation d’énormes investissements à Tanger et dans sa région, parcourant toutes les capitales européennes pour convaincre les investisseurs à s’établir à Tanger, certains médias marocains font tout pour détruire ces efforts.
Pendant que les grands groupes d’investissement européens, américains et asiatiques sont séduits par les avantages de Tanger, certains médias préfèrent parler de « bureaucratie et d’obstacles persistants, orchestrés notamment par le Centre régional d’Investissement (CRI) et l’Agence urbaine, poussant des investisseurs étrangers à quitter Tanger… »
Pire. On va plus loin quand on écrit noir sur blanc qu’un « investisseur aurait reçu des menaces et qu’on lui aurait dit qu’au cas où il refuserait de se conformer, on évoquerait que le roi Mohammed VI ne souhaiterait pas ce type de projets dans cette zone. Face à cette situation, il préfère quitter Tanger… pour se tourner vers l’Égypte ou la Tunisie pour la réalisation de son projet.
A. REDDAM