Chers lecteurs, j’espère que vous avez commencé l’année avec enthousiaste et bonne humeur, pour clôturer cette chronique sur le bonheur et commencer l’année en beauté, j’ai choisi de garder la base du cheminement du bonheur pour la fin, ce que nous pouvons appeler le contentement.
Le contentement d’un individu à l’égard de sa propre vie ne s’épuise par conséquent ni dans le sentiment de bien-être ou dans le sentiment d’être plus ou moins heureux, ni dans la satisfaction des préférences individuelles indépendamment de la nature de ces dernières. La satisfaction qu’une personne éprouve à l’égard de sa propre existence dépend éminemment de la valeur perçue de ses conditions de vie.
Le bonheur, même subjectivement appréhendé comme un état d’esprit, coïncide avec le degré auquel une personne évalue positivement la qualité de sa vie dans son ensemble. Ainsi le sentiment de satisfaction, éprouvé par l’individu, ne peut être dissocié de l’évaluation de ce à quoi il se rapporte. Cette dimension évaluative est en réalité sous-jacente à l’approche utilitariste du bonheur puisque le calcul des plaisirs et des peines suppose une évaluation des différents aspects de la vie.
De toutes les attitudes positives qu’une personne peut développer envers elle-même, la plus précieuse qu’elle peut conquérir est bien celle d’être bien dans sa peau, d’être contente de ce qu’elle est, du contentement d’elle-même.
Cette attitude assure sa vitalité, sa continuation à vivre.
Cette personne a le goût de vivre parce que le contentement d’être soi-même est le principal ressort à ce goût de vivre.
Personne n’est plus heureux que quelqu’un qui est réellement reconnaissant. Le mot contentement signifie : « être satisfait au point de ne pas être perturbé par les circonstances mais pas au point de ne jamais vouloir de changement ». Nous voulons tous que les choses aillent mieux. Mais l’étape où vous en êtes à l’instant présent ne doit pas vous perturber.
Fin