La fiscalité est devenue l’une des préoccupations majeures de toute entreprise marocaine, puisque «mieux gérer sa fiscalité, c’est mieux gérer ses finances». Par la multiplicité, la complexité et l’instabilité de ses textes, la fiscalité génère de plus en plus de risques. Elle est perçue comme une contrainte dont la maîtrise est difficile, voire impossible dans la mesure où toute décision est porteuse d’incidences fiscales, d’où la nécessité de faire appel à l’audit fiscal. Il permet, d’une part, d’aider l’entreprise à bien gérer ses impôts et, d’autre part de mesurer le risque qui peut naître d’un éventuel contrôle fiscal. Ce travail est effectué en identifiant toutes les irrégularités commises et en les corrigeant tant que cela est possible.

Si le facteur coût de cette mission dissuade certaines entreprises, celui-ci n’est pas justifié dans la mesure où la vérification fiscale peut coûter beaucoup plus cher que les honoraires de la mission d’audit fiscal d’un expert-comptable. C’est une question de calcul : combien me coûtera l’intervention d’un auditeur qui corrigera toutes mes erreurs d’ordre fiscal (déclarations…) et, en contrepartie, j’évite ou je minimise les majorations et les pénalités de l’administration fiscale, car le temps de la clémence est fini, maintenant, tout le monde passera à la caisse.

Mohamed LAHYANI

Expert-comptable & Commissaire aux comptes diplômé d’Etat à Paris.

Membre de l’Ordre des Experts-comptables au Maroc et en France.

Fondateur du cabinet Audit & Analyse Tanger www.audit-analyse.com

Président de la commission Etudes Fiscales & Juridiques du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-comptables de Tanger Tétouan Al-Hoceima.

Auteur de nombreux ouvrages en : fiscalité, audit, finance, comptabilité, évaluation des sociétés, consolidation, contrôle de gestion…