Dans l’attente d’un projet de réaménagement, à l’instar du marché de Sidi Bouabid, Plaza Jdida cache derrière ses murs vétustes un business des plus scandaleux et inhumain. Incursion dans le Tazmamart des animaux domestiques.

Le marché des animaux domestiques à Plaza Jdida est devenu le chef-lieu de la maltraitance de chats, des chiens, des oiseaux et autres pauvres espèces.
Il s’agit d’un commerce qu’il faut absolument contrôler. En effet, il est un crime de ne pas intervenir pour mettre fin à cette horrible situation dont peu de monde parle.
Ces pauvres animaux souffrent 24 heures sur 24 dans des petites cages entassées les unes sur les autres. Ils sont mal entretenus, mal nourris et mal soignés quand ils sont malades.
Dans ce petit espace où ils sont proposés à la vente, il manque même de l’oxygène suffisant pour qu’ils respirent naturellement tellement il est étroit et presque fermé.
Pauvres créatures. A Tanger, les animaux de compagnie n’ont pas de chance. Les chiens errants sont périodiquement massacrés et ceux mis en vente à Plaza Jdida sont aussi victimes d’une maltraitance que les autorités responsables veulent ignorer pour toujours.
L’autre business qui accompagne cette dramatique situation est relatif au vol des petits chiens et chats qui sont généralement revendus ici et là sans que les voleurs et les acquéreurs n’aient à craindre les conséquences.
A Tanger, quand on vous vole votre chien, il est presque certain que vous n’allez plus jamais le retrouver. Sauf des cas très rares, l’animal disparaît de la nature car le système dans ce business est bien étudié.
Dans ce commerce illégal et bien juteux, il est pratiquement impossible que les chiens et les chats aient des documents d’identité ou un carnet des vaccins. C’est rare d’en trouver un animal qui soit en “règle”.
Plaza Jdida, où certains magasins vendent de jolis bouquets de fleurs, cache une catastrophe que les autorités doivent absolument arrêter en imposant une nouvelle réglementation réorganisant la vente des animaux.

Abdesalam Reddam