La Galerie Cervantes de Tanger (C/ Belgique, 9) accueille jusqu’au 29 mars l’exposition ‘Paseo Matemático al-Ándalus’ de la Fondation Discover / Département Universitaire, Recherche et Innovation du Gouvernement d’Andalousie, une exposition qui provient de l’Institut Cervantes de Tanger.
Teresa Cruz, directrice de la Fundación Discover, a souligné qu’avec l’inauguration à Tanger « nous continuons à renforcer les liens historiques, scientifiques et culturels avec le Maghreb, grâce à la collaboration avec l’Institut Cervantes, qui nous ouvre ses installations pour réaliser cette exposition. Pour nous, l’accueil que reçoit ce projet est extrêmement satisfaisant, grâce auquel nous transmettons une vision scientifique de la culture andalouse, à travers les mathématiques présentes dans l’Alhambra de Grenade, la Mosquée et la Synagogue de Cordoue, ainsi que dans la Giralda, la Torre del Oro et l’Alcazar de Séville. L’art et la science sont deux canaux extrêmement précieux pour rapprocher les gens.
Pour sa part, le directeur scientifique et commissaire de l’exposition, Álvaro Martínez, a souligné que pour l’équipe scientifique du projet « il est très agréable de voir l’intérêt que cette exposition a suscité, dans laquelle elle aborde avec une aménité informative, mais en même temps avec une rigueur scientifique, comment l’architecture monumentale d’al-Andalus est basée sur des tracés géométriques précis et un langage mathématique chargé de symbolisme ».
L’application de concepts mathématiques à cette analyse architecturale offre au visiteur, à travers 24 panneaux, un nouveau regard sur des bâtiments uniques de la période andalouse comme la mosquée de Cordoue, le Real Alcázar, la Torre del Oro et la cathédrale de Séville et l’Alhambra de Grenade.
L’exposition aborde divers concepts mathématiques, tels que la symétrie, la proportion, la hiérarchie et l’ordre, entre autres. Parallèlement à cela, les influences croisées sont analysées à travers le « matmeme », c’est-à-dire ces utilisations mathématiques qui sont reproduites de manière mimétique au fil du temps dans les conceptions, les styles ou les proportions.
Au cours de la même journée, ont eu lieu les ateliers sur : « La fabrication numérique dans l’architecture andalouse », d’Álvaro Martínez Sevilla, et « Dessins géométriques nasrides », de Manuel Martínez Vela.