Dans son communiqué adressé à La Dépêche du Nord, vendredi 19 mars (publié intégralement en version arabe), la direction régionale du ministère de la Culture indique que suite à l’article adressé au Wali Mohamed Mhidia concernant l’affaire de la destruction du chemin historique de Sidi Mesmodi (par le conducteur d’une pelleteuse) qui ignorait l’importance et la valeur historique de ce site, une commission s’est dépêchée sur les lieux pour mener une enquête.
Constituée des experts en archéologie ainsi que des observateurs représentant la société civile, cette commission a été incapable de déterminer l’époque historique durant laquelle ce chemin a été construit et qu’il n’existe aucune preuve qu’il soit de l’époque romaine.
Le communiqué n’informe jamais sur les méthodes utilisées par ces « experts » pour déterminer scientifiquement la date de la construction de cette voie. Or, en archéologie, ces méthodes scientifiques sont connues de tous les experts et leurs résultats sont précis.
Ainsi, si une étude archéologique a été faite, on devait logiquement obtenu un résultat déterminant l’époque réelle ou approximative de ces pavés. Mais cela n’a pas été précisé par ces experts. Ce qui met en doute cette expertise et prouve que l’analyse réalisée n’a pas dépassé le stade de l’observation visuelle sans aucun recours aux méthodes scientifiques appliquées dans la recherche archéologique.
Le même communiqué parle enfin de la protection de ce qui reste de ce chemin tout en continuant son élargissement pour permettre aux citernes de la protection civile un accès rapide en cas d’incendie.
Ce même chemin sera utilisé comme voie de balade pour les randonnées.