Des inondations partout en ville et 24 morts jusqu’à l’instant dans un atelier de textile installé dans un sous sol d’une maison près de la route de Rabat. L’heure est trop grave et des comptes doivent être rendus. Les principaux responsables sont les communes, Amendis, mais aussi ces administrations qui donnent des autorisations pour des activités informelles s’installant là où il est évident qu’il est interdit. D’abord la pluie tombée sur Tanger durant le matin du lundi 8 février était certes forte mais pas diluvienne jusqu’à inonder la majorité des quartiers de la ville. Une pluie normale dont les eaux devaient passer sans problème dans les égouts et les canalisations. Sauf qu’en matière d’assainissement cette pauvre ville qui aspire à prospérer et même à devenir une ville intelligente (selon les vœux du maire Bachir Abdellaoui), vit un énorme problème de gestion avec la société Amendis qui peine énormément à faire correctement son travail. Quand on va lire le site web de cette société les projets qu’elle réalise, on est en confiance totale vu les moyens techniques et humains que ce site met en valeur notamment sous la forme de photos, vidéos, textes et chiffres. On se dit la ville est entre de bonnes mains. Mais en réalité, cette gestion laisse beaucoup à désirer et nous avons aujourd’hui la preuve concrète que beaucoup de choses sont à revoir à Amendis. La société filiale du groupe français Veolia partage cette irresponsabilité avec la mairie de Tanger dont le premier responsable a toujours montré son incapacité à taper fort sur la table de la direction d’Amendis pour dire “Basta”. Oui tout Tanger a bien compris depuis des années déjà que Amendis est plus forte que la mairie.