De nombreuses familles Tangéroises s’indignent encore de la fermeture du cimetière du quartier Marshan. C’est à la fois incompréhensible et inhumain. Jusqu’à aujourd’hui personne ne sait quelles sont les vraies raisons à l’origine de cette décision. Les gens acceptent qu’on arrête les enterrements dans ce cimetière. Pour des raisons compréhensibles dont l’étroitesse de la superficie de ce cimetière, arrêter d’enterrer les morts est une décision que tout le monde trouve logique. Mais entre ne plus enterrer des nouveaux morts et le fermer définitivement il existe une grande différence. Le cimetière du Marshan représente un peu cette autre mémoire de Tanger qu’il faut garder et protéger. Il serait en effet inacceptable que les autorités décident, un jour, de démolir ce cimetière, même après les 50 années passées depuis la dernière opération d’enterrement comme le stipule la loi. Ce cimetière doit être protéger quoi qu’il arrive. Mais le plus urgent, aujourd’hui, est de réviser cette décision de fermeture du cimetière du Marshan, car elle est inconcevable. Les gens insistent à revenir visiter et se recueillir sur les tombes de leurs parents et ancêtres. Et il est tout à fait naturel de leur donner ce droit. Dans un cimetière, il n’existe aucune probabilité de contagion par le COVID-19, notamment parceque les gens y vont le jour, pas la nuit ! Comme partout au Maroc, à Tanger aussi les gens aiment se rendre aux cimetières les vendredis, spécialement durant le Ramadan. Revenir sur cette décision et rouvrir le cimetière du Marshan serait une excellente réaction de la part des autorités locales. Il n’y a aucune raison valable pour interdire aux gens l’entrée à ce cimetière. A.R.