Tanger souffre de graves problèmes mettant en suspens la sécurité routière des citoyens et des véhicules.
Une information provenant du ministre de l’intérieur Abdelouafi Laftit indique qu’en coordination avec l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), le ministère s’apprête à lancer une vaste campagne nationale pour mettre fin aux fameux dos d’âne construits de manière anarchique.
Cette information peut paraître banale pour certains citoyens, même ne portant aucun intérêt. Pourtant, les dos d’âne en béton sont à l’origine de graves problèmes mécaniques qui cassent les véhicules dont la réparation coûte une fortune chez les mécaniciens. Ils sont souvent à l’origine de graves accidents de la circulation routière.

Qaouassim et Al mostakbal, les quartiers aux mille et un trous

Nonobstant, les problèmes sur les routes de Tanger ne se limitent pas uniquement aux dos d’âne en béton. La ville, aussi bien dans le centre que dans les quartiers périphériques, souffre énormément de chaussées cassées, de trous innombrables, de l’absence de signalisations, d’étroitesse causée par les stationnements anarchiques…
Pas loin du stade de foot, actuellement en réaménagement pour abriter des matchs de la coupe d’Afrique 2025 et la coupe du monde 2030, le quartier Al Moustakbal (Qaouassim aussi) concentre à lui seul le plus grand nombre de trous qui ont rendu ses chaussées impraticables. Traverser ces routes est un vrai casse-tête qui dure depuis des années sans qu’aucune autorité ne réagisse pour les reconstruire.
Même en plein centre-ville, sur le boulevard Pasteur, par exemple, tout est à refaire et l’état catastrophique de la place de France, ses trottoirs cassés notamment, est une preuve concrète qu’il faut absolument réagir rapidement pour tout réaménager.
Rond-point de Riad Tétouan: le chaos qui dure, dure, dure….

L’autre exemple du chaos est la traversée du rond-point de Riad Tétouan. Une mésaventure totale qui plombe la circulation routière durant toute l’année sans aucune solution efficace.
Le rond-point de Riad Tétouan est un enfer et source de stress pour tous les automobilistes et même les piétons qui le traversent la main sur le cœur.
Pour remédier à ses nombreux embouteillages qui bloquent la circulation sur plusieurs artères (boulevards Mly Youssef, avenues Mly Ismail, Youssef Ibn Tachefine et Beethoven et le route de Tétouan), les autorités ont eu, cet été, l’ingénieuse idée de réorganiser la circulation routière par l’utilisation des panneaux des feux de signalisation. Le fiasco était total. Au contraire, tous les experts signalent que la seule solution pouvant garantir une fluidité de la circulation sur ce grand rond-point serait d’y construire des ponts reliant certaines des avenues citées.
Le réaménagement de la trémie, qui est aussi un fiasco, peut aussi être une solution positive. Aménager une nouvelle voie connectant par exemple l’avenue Beethoven avec Mly Ismail, soulagera sûrement la circulation sur le rond-point.