C’est un scandale d’un autre type qui est vécu chaque soir depuis le début du mois sacré de Ramadan un peu partout à Tanger.
Quand on interdit aux gens de prier le soir dans une mosquée au nom du couvre-feu, on doit être également capable d’interdire aux jeunes d’organiser chaque soir des matchs de football dans les rues désertes qu’ils transforment en stade de foot sans aucune vergogne.

Exemple très grave de Ras Msallah

Le cas de la rue de Ras Masallah, où les vendeurs ambulants étalent leurs marchandises pendant le jour, est devenu très grave. Tous les habitants de ce passage interdit à la circulation par le commerce informel, se plaignent du bruit et du désordre qu’ils n’osent pas stopper pacifiquement durant la nuit.
Quand on a 10 ou 20 jeunes qui jouent un match de football sous effets de plusieurs joints qu’ils ont fumé après le Ftour, il devient difficile d’agir dans l’absence des responsables de la sûreté nationale.

Ces jeunes ne rentrent chez eux que pour dormir, rendant insupportables les soirées et les nuits des riverains qui n’arrivent plus à dormir ni à être à l’aise en famille à cause des gros mots et insultes criés dans la rue.
Où est la police et que fait-elle si elle ne contrôle pas ces phénomènes et ne met pas fin à cette situation?
Est-il logique d’imposer un couvre-feu et de fermer les mosquées durant les soirées du ramadan, mais de permettre aux jeunes de jouer au foot jusqu’à très tard dans la nuit?
A la Sûreté nationale on n’ignore pas qu’il y a des centaines de personnes qui travaillent très tôt le matin et ont besoin de se reposer durant la nuit. Mais à Ras Msallah, cela est devenu impossible avec ces bruits qui n’arrêtent pas dans cet espace situé là où existent les magasins de la galerie commerciale remplaçant l’ancien cinéma Lux.
Une zone qui est à 5 minutes à pieds du 2e arrondissement de la police, pourtant il semble que personne ne veut arrêter cette mascarade.
Aujourd’hui, les riverains victimes de cette agression exigent une réaction de la police de manière à faire respecter le couvre-feu par tout le monde.