Chers lecteurs, cette semaine, nous abordons un sujet universel, qui nous concerne tous à un moment ou un autre de notre vie: l’abus de pouvoir.
Pourquoi certaines personnes profitent-elles de l’autorité qui leur a été confiée ? Et surtout, comment réagir face à une telle injustice?
Avant tout, rappelons que l’abus de pouvoir se définit comme l’utilisation illégitime d’une autorité dans le but d’en tirer un avantage personnel. Cela peut se manifester de différentes façons : dépassement de ses fonctions, intimidation, manipulation ou encore détournement de responsabilités à des fins personnelles. Ce phénomène peut apparaître dans tous les milieux — professionnels, politiques, familiaux ou sociaux.
Les origines de ce comportement sont multiples et peuvent être regroupées en trois grandes catégories :
uLes facteurs psychologiques, liés à la personnalité, à l’ego ou au besoin de domination.
uLes facteurs sociaux et culturels, qui façonnent notre rapport à l’autorité et à la hiérarchie.
uLes facteurs structurels et organisationnels, lorsque les institutions ou les systèmes favorisent un déséquilibre des pouvoirs.
En fin de compte, le rapport au pouvoir est un véritable révélateur de caractère. Il montre qui nous sommes réellement lorsque nous avons la possibilité d’influencer — voire de contraindre — les autres.
La meilleure protection contre l’abus de pouvoir réside dans la vigilance collective et des institutions solides, conçues non pas pour reposer sur la confiance aveugle envers les individus, mais pour limiter les dérives liées aux faiblesses de la nature humaine.

Par Dr Mariam Bendriss