Depuis l’apparition de son premier livre, Conversaciones secretas sobre Tánger, Abdelkhalak Najmi enchaîne les rencontres et les interviews. Au Maroc et en Espagne, le jeune auteur et traducteur Tangérois multiplie les déplacements pour présenter son œuvre. A la télé, les radios, les universités, les salons du livre et dans les centres culturels, entre autres espaces, il est invité pour parler de son livre, de ces hommes et femmes avec qui il a conversé pour raconter Tanger, le Maroc et l’Espagne, la littérature, la culture, les arts…et cette relation souvent belle et extraordinaire liant ces intellectuels avec ces lieux, mais surtout avec Tanger.

Né à Tanger et résidant à Granada, Abdelkhalak Najmi est titulaire d’un doctorat de l’UAM, formée à l’École de Traducteurs de Toledo et à l’École de Traduction Roi Fahd de Tanger ;  après avoir obtenu son diplôme en études hispaniques à l’Université de Tétouan.
Tout au long de sa carrière, il s’est imposé comme un spécialiste de la culture et de la littérature hispano-marocaine.
Sa formation en traduction et sa longue expérience de collaboration avec les médias des deux pays font de lui une voix autorisée pour explorer les complexités littéraires et culturelles entre le Maroc et l’Espagne.
En 2023, il publie son premier livre, Conversations secrètes sur Tanger, un ouvrage qui offre de nouvelles perspectives sur cette ville méditerranéenne.
Le livre, dont le prologue a été écrit par Carmen Ruiz, ancienne professeure de l’Université autonome de Madrid, comprend plus de 30 entretiens avec des poètes et écrivains espagnols, parmi lesquels María Dueñas, Lorenzo Silva, Cristina López Barrio, Iñaki Martínez, Javier Valenzuela, Alberto Gómez Font, Farid Othman-Bentria Ramos, Luis Molinos, Consuelo Hernández, José Luis Barranco Perez, Encarna Cabello, Leopoldo Ceballos, Bernabé López García, Nuria Gonzalo, Fernández Parrilla, Verónica Aranda, Pablo Cerezal, Pedro Martínez Montávez, Víctor Pérez Pérez, Ramón Buenaventura, Josá María Lizundia Zamalloa, Isaak Begoña, Sergio Barce Gallardo y Rosa Amor del Orme.
Pour les Marocains en général, et pour Tanger en particulier, sans parler de ceux qui sont hispaniques, aborder et analyser la production littéraire (et artistique) hispanique sur Tanger continue de constituer un défi et une expérience intellectuelle et humaine de premier ordre. Ils doivent surmonter le risque de devenir des “orientalistes d’eux-mêmes”, en parcourant un Tanger de fables, de prototypes, d’histoires de solitude et de rencontres en cercles assez fermés, de “colonies” en mémoire, en tangence difficile avec le Marocain, pouls de la ville, qui dépasse aujourd’hui un million d’habitants, multipliant par cinq les deux cent mille qu’elle comptait en 1956. Abdelkhalak Najmi y parvient avec succès.
Les questions qu’il pose témoignent de sa grande qualité et de son savoir-faire comme journaliste, de sa connaissance préalable du “monde” et du travail des personnes interviewées, et de sa capacité à les traiter dans un climat de franchise et de proximité.