Présenté devant le Roi Mohammed VI, il y a quelques années, le projet de la Cité des métiers et des compétences dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima se fait toujours attendre. Qui est responsable de ce retard?
A l’approche de la fin de la saison universitaire, l’ouverture de la cité des métiers et des compétences à Tanger pose toujours problème à toutes les institutions impliquées. Le projet présenté devant le Roi Mohammed VI quelques années plutôt se fait ainsi toujours attendre, sous le regard des officiels qui se renvoient la balle.
Interrogées sur ce projet, plusieurs sources indiquentque c’est le Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui devait trancher l’épineuse question relative au foncier, qui devait passer sous le giron de l’Etat via l’OFPPT.
Alors que le Conseil de la région avait annoncé la finalisation du projet, la situation n’a pas changé, d’autant que la future Cité des métiers et des compétences de Tanger a été bâtie sur un foncier qui n’est pas encore propriété de l’Etat.
Pour rappel, le Conseil de la région avait conclu, en 2021, un contrat d’acquisition d’un foncier de la Direction des domaines de l’Etat, d’une superficie d’environ 12 hectares, destiné à accueillir la Cité des métiers et des compétences.
La région avait alors signé ce contrat pour l’acquisition d’un foncier composé de deux parcelles de terrain au sud de Tanger (12 hectares) pour un montant de 24 millions de dirhams. Elle s’était aussi engagée à mobiliser 100 millions de dirhams, y compris le budget d’acquisition du foncier, à titre de contribution à la Cité des métiers et des compétences.
Cette problématique a fait l’objet de plusieurs rapports parlementaires qui s’inquiètent de l’avenir des étudiants. Des rapports qui citent également les failles dans plusieurs autres Cités des métiers, réparties sur les régions du Royaume.