Les déclarations mettant en exergue la volonté du ministre de l’éducation nationale de développer l’école marocaine partout où elle se trouve, sont anéanties dans la réalité. Les scénarios se répètent à chaque fois. Chaque année, au point que plus personne ne croit aux promesses du ministère et de ses délégués.
C’est le cas à Tanger, à Mediouna plus précisément où une petite école primaire fait face à une situation scandaleuse dans l’absence totale d’une réaction des responsables de ce département dans la capitale du Nord.
Non, ce n’est pas le manque des enseignants, ni le nombre exagéré des élèves entassés dans les petites classes. A Mediouna, les problèmes ne sont pas de cette nature, dont on a tous pris l’habitude au point de ne plus y voir un problème.
Les parents d’élèves de cet établissement ne cessent de crier haut et fort leur désarroi et leur souffrance. En effet, comment se fait-il qu’un établissement public,où se retrouvent chaque matin des centaines d’enfants, ne possède plus une enceinte qui le protège. Depuis que le petit mur construit par la délégation provinciale est vite tombé en morceaux quand un véhicule y est entré dedans, la situation n’a pas changé.
Il n’y a pas longtemps, le chauffeur d’un engin qu’on utilise dans le secteur de construction, a perdu la maîtrise du véhicule qui s’est retrouvé dans la cour de l’école. Fort heureusement, tous les enfants étaient dans leurs classes.
Une école sans un mur de protection, et à Tanger? A priori, c’est une histoire difficile à admettre. Pourtant, c’est la pure vérité.
Les parents d’élèves exigent aujourd’hui que le délégué provincial leur construise un vrai mur pour protéger l’école et trouver également un gardien pour la surveiller.
Oui, car la pauvre école n’a même pas de gardien.
Alors le message au respectueux délégué du ministère de l’éducation nationale est clair: « réagissez vite pour protéger ses enfants! »
A.R.