Tanger fait actuellement face à trois grands défis: la croissante démographique qui demande une meilleure gestion de l’eau, le développement économique avec l’installation de nombreuses zones industrielles autour de la ville consommant énormément d’eau et les graves problèmes du changement climatique causant des précipitations de moins en moins dense et séparées dans le temps. La ville aura de plus en plus besoin d’eau et elle réagit positivement pour éviter les grandes crises.
La gestion des barrages de la région de Tanger est un bon exemple du succès de cette politique. Dépendante du barrage Khrofa situé dans la province de Larache, Tanger sera bientôt connectée à un réseau de 3 grands barrages via une autoroute de l’eau qui servira également à réduire la possibilité d’inondations au niveau du grand barrage de la région Oued El Makhazine
Suite au succès retentissant qu’a connu l’autoroute de l’eau allant de l’oued Sebou vers le barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah de Rabat, un projet similaire, reliant le barrage Oued El Makhazine à Tanger, sera lancé prochainement.
Les travaux de cette seconde autoroute, dont la canalisation sera longue de 60 kilomètres, vont commencer dans les prochaines semaines afin de transporter vers Tanger une grande partie des 600 millions de mètres cubes d’eau stockés dans le barrage Oued El Makhazine et les barrages avoisinants.
Cette autoroute de l’eau, la deuxième du genre en importance après celle de l’oued Sebou vers Rabat, devrait également passer par le barrage Dar Khrofa puis par le barrage 9 Avril 1947 avant d’arriver à sa destination finale, Tanger. Cette grande agglomération veut assurer, dans les prochains mois, son autosuffisance durable en eau potable.
Pour rappel, le barrage Dar Khrofa a une capacité de stockage de 480 millions de mètres cubes alors que celle du barrage 9 Avril 1947 s’élève à 300 millions de mètres cubes. Mais la sécheresse de ces dernières années a impacté négativement la capacité de stockage de ces deux infrastructures.
Les deux barrages constituent, malgré cette situation de stress hydrique, des composantes importantes du système hydraulique du Grand Tanger, selon les opérateurs de ce projet, à savoir les ministères de l’Equipement et de l’eau, de l’Agriculture, de l’Intérieur et des Finances.
Les retenues des grands barrages situés dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont atteint 700,37 millions m3, indique vendredi la Direction générale de l’Eau, relevant du ministère de l’Équipement et de l’eau.
Les retenues des barrages de la région, dont la capacité dépasse 1,721 milliard m3, se sont élevées, jusqu’à ce jour, à un taux de 40,67%, contre environ 652,7 millions m3 durant la même période de l’année précédente (37,91%).
Au niveau de la zone de Loukkos, les retenues du barrage Oued El Makhazine (province de Larache), le plus grand barrage de la région, ont atteint 385,3 millions m3, soit un taux de remplissage d’environ 57,3%, contre 303,9 millions m3 durant la même période une année auparavant (45,2%), tandis que les retenues du barrage Dar Khrofa se sont établies à 83,2 millions m3 (17,3%).
Concernant les retenues du barrage 9 avril (préfecture de Tanger-Assilah), elles se sont élevées à 45,3 millions m3, soit un taux de remplissage de 15,1%, tandis que ce taux a atteint, au niveau du barrage Ibn Battouta, 25,8% (7,5 millions m3).
Pour ce qui est du taux de remplissage du barrage de Moulay El Hassan Ben El Mahdi, situé dans la province de Fahs-Anjra, il s’est établi à 52% (12,2 millions m3), alors que le barrage Tanger Méditerranée de la province de Fahs-Anjra a atteint un taux de remplissage de 83,2% (18,3 millions m3).
A Tétouan, le barrage Nakhla a atteint un taux de remplissage de 45,5% (1,91 millions m3), le barrage d’Acharif Al Idrissi a enregistré un taux de remplissage de 83,9% (102,06 millions m3), tandis qu’à la préfecture de M’diq-Fnideq, le barrage de Smir a enregistré un taux de remplissage de 80,8% (31,5 millions m3).
A Chefchaouen, le barrage a atteint un taux de remplissage de 79,6%, soit 9,7 millions de m3, tandis que ce taux a atteint 23,5% pour le barrage Abdelkrim Al Khattabi, situé dans la province d’Al Hoceima (2,8 millions m3), et 12,4% pour le barrage Jomoua (0,6 million m3).
La gestion des barrages de la région de Tanger est un bon exemple du succès de cette politique. Dépendante du barrage Khrofa situé dans la province de Larache, Tanger sera bientôt connectée à un réseau de 3 grands barrages via une autoroute de l’eau qui servira également à réduire la possibilité d’inondations au niveau du grand barrage de la région Oued El Makhazine
Suite au succès retentissant qu’a connu l’autoroute de l’eau allant de l’oued Sebou vers le barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah de Rabat, un projet similaire, reliant le barrage Oued El Makhazine à Tanger, sera lancé prochainement.
Les travaux de cette seconde autoroute, dont la canalisation sera longue de 60 kilomètres, vont commencer dans les prochaines semaines afin de transporter vers Tanger une grande partie des 600 millions de mètres cubes d’eau stockés dans le barrage Oued El Makhazine et les barrages avoisinants.
Cette autoroute de l’eau, la deuxième du genre en importance après celle de l’oued Sebou vers Rabat, devrait également passer par le barrage Dar Khrofa puis par le barrage 9 Avril 1947 avant d’arriver à sa destination finale, Tanger. Cette grande agglomération veut assurer, dans les prochains mois, son autosuffisance durable en eau potable.
Pour rappel, le barrage Dar Khrofa a une capacité de stockage de 480 millions de mètres cubes alors que celle du barrage 9 Avril 1947 s’élève à 300 millions de mètres cubes. Mais la sécheresse de ces dernières années a impacté négativement la capacité de stockage de ces deux infrastructures.
Les deux barrages constituent, malgré cette situation de stress hydrique, des composantes importantes du système hydraulique du Grand Tanger, selon les opérateurs de ce projet, à savoir les ministères de l’Equipement et de l’eau, de l’Agriculture, de l’Intérieur et des Finances.
Les retenues des grands barrages situés dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont atteint 700,37 millions m3, indique vendredi la Direction générale de l’Eau, relevant du ministère de l’Équipement et de l’eau.
Les retenues des barrages de la région, dont la capacité dépasse 1,721 milliard m3, se sont élevées, jusqu’à ce jour, à un taux de 40,67%, contre environ 652,7 millions m3 durant la même période de l’année précédente (37,91%).
Au niveau de la zone de Loukkos, les retenues du barrage Oued El Makhazine (province de Larache), le plus grand barrage de la région, ont atteint 385,3 millions m3, soit un taux de remplissage d’environ 57,3%, contre 303,9 millions m3 durant la même période une année auparavant (45,2%), tandis que les retenues du barrage Dar Khrofa se sont établies à 83,2 millions m3 (17,3%).
Concernant les retenues du barrage 9 avril (préfecture de Tanger-Assilah), elles se sont élevées à 45,3 millions m3, soit un taux de remplissage de 15,1%, tandis que ce taux a atteint, au niveau du barrage Ibn Battouta, 25,8% (7,5 millions m3).
Pour ce qui est du taux de remplissage du barrage de Moulay El Hassan Ben El Mahdi, situé dans la province de Fahs-Anjra, il s’est établi à 52% (12,2 millions m3), alors que le barrage Tanger Méditerranée de la province de Fahs-Anjra a atteint un taux de remplissage de 83,2% (18,3 millions m3).
A Tétouan, le barrage Nakhla a atteint un taux de remplissage de 45,5% (1,91 millions m3), le barrage d’Acharif Al Idrissi a enregistré un taux de remplissage de 83,9% (102,06 millions m3), tandis qu’à la préfecture de M’diq-Fnideq, le barrage de Smir a enregistré un taux de remplissage de 80,8% (31,5 millions m3).
A Chefchaouen, le barrage a atteint un taux de remplissage de 79,6%, soit 9,7 millions de m3, tandis que ce taux a atteint 23,5% pour le barrage Abdelkrim Al Khattabi, situé dans la province d’Al Hoceima (2,8 millions m3), et 12,4% pour le barrage Jomoua (0,6 million m3).
A. REDDAM