Rue du Mexique, le cœur commercial du centre-ville de Tanger, second pôle économique du Maroc et principale destination touristique du Nord du Royaume… plus sale et plus nauséabond impossible !
Qui est responsable de cette situation qui se multiplient dans tous les axes et quartiers de la ville?
La responsabilité entière incombe aux différents arrondissements et à la commune, l’administration qui les chapeaute. A Tanger, ce spectacle est devenu monnaie courante. Une ville gérée à deux vitesses, voire trois ou quatre. Tantôt on restaure, on réaménage et on construit du neuf et propre, tantôt on abandonne, on délaisse et on s’en fout. Aucun projet ni programme ne respecte les normes de la gestion intelligente et efficace. Même si sur les cahiers des charges établis par ces communes, une tonne d’articles s’intéresse exclusivement à ce chapitre de la gestion exemplaire et rappelle même des pénalités et des sanctions en cas de non respect des clauses de ce contrat.
Qui en est responsable encore ? Nos responsables communaux qui font tout sauf leur travail.
Mais pourquoi est-il devenu de plus en plus difficile de trouver un espace, une rue ou boulevard propres à Tanger? Est-il si difficile d’imposer une rigueur afin que les sociétés chargées du ramassage des ordures fassent bien leur boulot? Est-il impossible de nettoyer quotidiennement les endroits où les backs d’ordures sont installés ? Au moins cela éviterait aux populations de sentir ces odeurs nauséabondes en passant devant ces zones où même depuis chez eux, s’ils ont la malchance d’habiter juste à côté.
Est-il si difficile aussi de sensibiliser les gens qui jettent leurs ordures directement sur les trottoirs? Une campagne de sensibilisation peut même se faire en partenariat avec les chaînes de radio locales et les médias électroniques. Il suffit de préparer un message dans ce sens et personne ne refuserait de le diffuser.
Il suffit d’aimer cette ville et de le prouver par des actions positives. Sauf si finalement tout le monde s’en fout !
A. REDDAM