Sold-out en quelques heures, la tournée de Gad Elmaleh au Maroc a battu des records. Les tickets pour les cinq dates programmées à Casablanca, Rabat et Marrakech les 29, 30, 31 janvier et 3 et 4 février ont rencontré naturellement un franc succès, provoquant même une panne du revendeur exclusif des tickets, la plateforme marocaine «Tickets.ma».

Oui, vous auriez aimé voir Gad à Tanger, mais c’est impossible et vous ne comprenez pas pourquoi Tanger n’a pas été choisie dans cette tournée.
Pourtant la réponse est simple. Gad Elmaleh vend bien ses spectacles et il fait naturellement le plein là où il se produit. Mais à Tanger, il n’existe pas encore un espace possédant les dimensions (en nombre de sièges) qui répondent aux exigences des organisateurs.
En effet, tous les espaces existant actuellement à Tanger sont soient “petits” ou ne répondent guère aux normes de bien-être pour l’artiste, de sécurité pour lui et les spectateurs et bien sûr de billetterie pour la partie organisatrice.
Le centre Boukmakh par exemple est trop petit et même trop “vieillot” (voir la photo!).


Le centre Riad Sultan est certes très beau, moderne et super bien équipé, mais il suffit à peine à une centaine de spectateurs.
Certains diront et pourquoi pas le grand stade de Tanger, et là aussi pour des problèmes de logistique et sûrement de sécurité, il serait difficile d’y programmer une soirée Gad Elmaleh. Ainsi, on se retrouve sans aucun espace pouvant abriter un tel événement ?
Et bien non, Tanger possède actuellement un complexe meilleur que ceux de Rabat et de Casablanca, et peut-être pareil que la salle du palais des congrès de Marrakech: le palais des arts de Malabata.
Un bijou architectural se distinguant par son emplacement surplombant la zone côtière de Malabata, sa grande superficie de 24.000 m2 et son grand théâtre permettant d’accueillir jusqu’à 1.400 personnes. Un espace qui aurait émerveillé Gad Elmaleh…
Mais le palais des arts de Tanger reste toujours fermé, jusqu’à ce qu’il en soit décidé autrement.
Et en attendant que la décision d’inaugurer ce palais soit enfin prise, Tanger continuera de rater les grands événements artistiques.
A. REDDAM