Sur la colline du quartier Moujahidine, des complexes résidentiels sont en construction. Ces projets, qui avancent rapidement faisant disparaître un joli paysage vert, sont à quelques centaines de mètres, à peine, du cimetière des animaux. Un autre patrimoine historique de Tanger qui est aujourd’hui menacé de disparaître.
Plusieurs associations locales, dont Zanka 90, n’arrête pas de tirer la sonette d’alarme pour que les autorités locales se rendent compte de la dimension historique de ce cimetière si singulier et du besoin de le sauvegarder.
Bien le nettoyer et l’entourer d’une petite clôture serait une excellente action à faire.
Histoire:
Le cimetière pour animaux de Boubana fait partie de ses endroits qui témoignent du passé intrinsèque à la ville devenue un temps internationale.
Né durant les années 1940, ce cimetière était autrefois surnommé, «The Animal Rest Home», (Maison de repos des animaux).
Ce cimetière faisait partie d’un projet initié par un groupe d’expatriés britanniques dans les années quarante.
Le constat et l’intérêt de bâtir un lieu comme celui-ci s’explique par deux principaux facteurs. Tout d’abord, l’irritation des expatriés face au mauvais traitement des animaux domestiques.
Ainsi, l’instigatrice du cimetière aurait été une diplomate britannique qui a décidé d’acheter -avec l’aide d’autres familles- un terrain et de construire un centre de soins pour les animaux domestiques. Cependant, le cimetière, n’a vu le jour que durant les années 1950, lorsque le célèbre décorateur d’intérieur David Herbert a décidé de lancer une initiative tout à fait unique.
Ce site deviendra un hôpital où les animaux malades étaient hébergés, traités et enterrés après leur mort. La plus veille pierre tombale est là depuis 1943, c’est-à-dire bien avant l’indépendance du Maroc. Depuis lors, des chats, des chiens et de nombreux autres animaux ont été enterrés à Boubana.
L’importance et la notoriété de Boubana ont été rapporté par plusieurs écrivains d’ici et d’ailleurs, dont Paul Bowles.
En effet, l’américain Paul Bowles avait un plan bien particulier pour son enterrement, qui incluait le cimetière de Boubana. «Si je dois être enterré, j’aimerais qu’il soit dans le cimetière des animaux ici à Tanger, avec les chiens et les chats qui appartenaient aux résidents européens», a-t-il confié à Virginia Spencer.
Susan Searight archéologue qui a vécu plus de 25 ans au Maroc a brièvement évoqué le cimetière de Boubana pour animaux de compagnie dans son livre «Maverick Guide to Morocco» (Éditions Pelican). «Le cimetière des chiens, unique à Tanger, n’est pas ici, mais se trouve dans la ville haute, surplombant la montagne… Les chats sont également enterrés ici, avec leurs noms gravés sur les pierres tombales», écrivait-elle en 1999.
Si ce lieu et ces amusantes pierres tombales ont impressionné plus d’un, il semble que son prestige le lui a été ôté au fil des années. Le cimetière a survécu aux fortes pluies, à la négligence et aux profanations multiples ces dernières années. Dans ce sens, les activistes et les ONGs à Tanger estiment que cette installation unique a besoin d’une assistance urgente.
Plusieurs associations locales, dont Zanka 90, n’arrête pas de tirer la sonette d’alarme pour que les autorités locales se rendent compte de la dimension historique de ce cimetière si singulier et du besoin de le sauvegarder.
Bien le nettoyer et l’entourer d’une petite clôture serait une excellente action à faire.
Histoire:
Le cimetière pour animaux de Boubana fait partie de ses endroits qui témoignent du passé intrinsèque à la ville devenue un temps internationale.
Né durant les années 1940, ce cimetière était autrefois surnommé, «The Animal Rest Home», (Maison de repos des animaux).
Ce cimetière faisait partie d’un projet initié par un groupe d’expatriés britanniques dans les années quarante.
Le constat et l’intérêt de bâtir un lieu comme celui-ci s’explique par deux principaux facteurs. Tout d’abord, l’irritation des expatriés face au mauvais traitement des animaux domestiques.
Ainsi, l’instigatrice du cimetière aurait été une diplomate britannique qui a décidé d’acheter -avec l’aide d’autres familles- un terrain et de construire un centre de soins pour les animaux domestiques. Cependant, le cimetière, n’a vu le jour que durant les années 1950, lorsque le célèbre décorateur d’intérieur David Herbert a décidé de lancer une initiative tout à fait unique.
Ce site deviendra un hôpital où les animaux malades étaient hébergés, traités et enterrés après leur mort. La plus veille pierre tombale est là depuis 1943, c’est-à-dire bien avant l’indépendance du Maroc. Depuis lors, des chats, des chiens et de nombreux autres animaux ont été enterrés à Boubana.
L’importance et la notoriété de Boubana ont été rapporté par plusieurs écrivains d’ici et d’ailleurs, dont Paul Bowles.
En effet, l’américain Paul Bowles avait un plan bien particulier pour son enterrement, qui incluait le cimetière de Boubana. «Si je dois être enterré, j’aimerais qu’il soit dans le cimetière des animaux ici à Tanger, avec les chiens et les chats qui appartenaient aux résidents européens», a-t-il confié à Virginia Spencer.
Susan Searight archéologue qui a vécu plus de 25 ans au Maroc a brièvement évoqué le cimetière de Boubana pour animaux de compagnie dans son livre «Maverick Guide to Morocco» (Éditions Pelican). «Le cimetière des chiens, unique à Tanger, n’est pas ici, mais se trouve dans la ville haute, surplombant la montagne… Les chats sont également enterrés ici, avec leurs noms gravés sur les pierres tombales», écrivait-elle en 1999.
Si ce lieu et ces amusantes pierres tombales ont impressionné plus d’un, il semble que son prestige le lui a été ôté au fil des années. Le cimetière a survécu aux fortes pluies, à la négligence et aux profanations multiples ces dernières années. Dans ce sens, les activistes et les ONGs à Tanger estiment que cette installation unique a besoin d’une assistance urgente.


