Les copropriétaires des immeubles Mesnana Golf, bâtiment 16 et 21 ont adressé une doléance au Wali, Younes Tazi, lui expliquant les dommages que leur cause la construction d’une future clinique sur un terrain nu qui était prévu pour devenir un jardin.
Sur les plans, le jour où ces copropriétaires avaient accepté toutes les conditions d’achat de leurs appartements (et les avantages du site, qui en font sa qualité), ce terrain était un espace vert.
Cependant, quelques temps plus tard, le jardin disparaît du plan initial et un bâtiment a pris sa place. Pire, c’est apparemment une clinique privée de quatre étages qui est en train d’être construite.
Dans leur lettre de doléances, les copropriétaires dénoncent les faits et estiment qu’ils sont profondément lésés, car vivre à côté d’un jardin n’a rien à voir avec la vie à côté d’une clinique qui leur bloquerait l’oxygène et la lumière du soleil, d’où le risque d’être victimes de plusieurs maladies.
Ces copropriétaires estiment urgent l’arrêt du chantier et l’ouverture d’une enquête relative à ce projet qu’ils considèrent à la fois illégal et dangereux.
Faut-il rappeler que ce n’est pas le premier cas à Tanger. Il y a quelques années, une clinique privée a été construite dans des conditions similaires dans un autre quartier de la ville.
Le même problème, la même doléance, une enquête menée par une commission spéciale et puis plus rien. La clinique existe toujours !