(Première partie)
Al Ormane prévoit un chiffre d’affaires 2024 estimé à 58 MMDH, en hausse de 31% par rapport à 2023. Cela veut dire que le groupe fera des bénéfices très importants, comme chaque année. En principe…!
La multiplication de la “richesse” du groupe Al Omrane durant cette année est assurée par différents projets parmi lesquels la création de 30.058 titres fonciers.
Autres projets qui vont rapporter gros: GAO compte réaliser 16.679 nouvelles unités de production et 28.421 unités en partenariat. Le groupe Al Omrane prévoit aussi d’achever les travaux de réalisation de 28.908 nouvelles unités de production et 9.478 unités en partenariat, en plus de la délivrance de 16.080 contrats de vente et de la création de 30.058 titres fonciers. Côté investissement, il est prévu de mobiliser 5,5 MMDH.
Ces projets, ces chiffres et les bénéfices attendus ont été annoncés lors de la présentation du plan d’action d’Al Omrane pour l’année 2024 a été dévoilé à l’occasion d’une réunion de surveillance du groupe présidée par la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, et Vice-présidente du Conseil de surveillance du Groupe Al Omrane (GAO), Fatima Ezzahra El Mansouri, en présence du président du Conseil d’administration du GAO, Housni El Ghazaoui et les hauts cadres du groupe.
Chiffre d’affaires en 2023
Plus de 4,26 MMDH
En 2023, le patron du GAO a précisé que le chiffre d’affaires d’Al Omrane a atteint plus de 4,26 MMDH, avec un taux de réalisation de 101%, alors que les recettes de ventes se sont élevées à près de 4,73 MMDH, avec un taux de réalisation de 117% par rapport aux objectifs fixés auparavant et en hausse de 22% comparativement à 2022.
Et de poursuivre que le groupe a mis en chantier 6.548 nouvelles unités de production et 38.255 unités de mise à niveau urbaine et a achevé 10.832 nouvelles unités de production et 43.235 unités de mise à niveau urbaine.
Mais alors que tout baigne pour Al Omrane et que même Fatima Ezzahra El Mansouri salut le rôle du groupe dans la mise en œuvre de la politique de l’État en matière d’aménagement, d’habitat et de développement territorial, l’essentiel dans le mot de la ministre était également mis l’accent sur les engagements fixés l’urgence de présenter un diagnostic complet de sa situation et de ses perspectives d’amélioration et de développement…
Ce passage résumant son discours est très indicateur. El Mansouri s’est, en effet, arrêtée sur les attentes du Conseil de surveillance à l’égard du groupe Al Omrane, invitant celui-ci à contribuer activement à l’élaboration des politiques publiques liées au secteur.
Mais surtout “…à renforcer ses relations avec les partenaires centraux et régionaux, et à améliorer son efficacité et son efficience pour servir de modèle en matière de gouvernance, de transparence et de service aux citoyens…”
Qui sait lire entre les lignes, comprend que quelque chose va mal, même très mal dans ce groupe et que par précaution on ne s’y prononce pas. Comme dans un champ de mines où personne ne peut bouger le pied.
Mais de quoi souffrent les clients et les partenaires du groupe Al Omrane?
(Histoires à suivre)
A. REDDAM