Alors que la majorité absolue des Tangérois ont applaudi les efforts des éboueurs durant les 2 jours de l’Aid et les ont remerciés, un site marocain parle de gestion catastrophique et d’incompétence des deux sociétés délégataires.
Mais au fond l’objectif de son article est clair: critiquer Youssef Ahizoune, le patron d’Arma.
“La gestion catastrophique des déchets dans la ville de Tanger en cette période de Aïd Al-Adha a montré toute l’étendue de l’incompétence des sociétés délégataires, en l’occurrence Mecomar et surtout Arma, propriété de Youssef Ahizoune. Face aux montagnes de déchets empilés dans plusieurs quartiers, aux odeurs nauséabondes et aux risques sanitaires auxquels les Tangérois ont été exposés, les concernés ont réagi… en fustigeant l’auteur d’un reportage publié par Le360, qui a documenté, images à l’appui, une inqualifiable honte.”
C’est le premier paragraphe d’un long article publié par le site le360.ma attaquant les deux sociétés délégataires, Arma et Mecomar mais fustigeant surtout le patron de la société Arma, Youssef Ahizoun.
Et d’ajouter que “le reporter s’est rendu coupable d’un crime de lèse-majesté en dénonçant, sans toutefois le citer nommément, un groupe aussi tentaculaire que traînant bien des casseroles. On doit en effet au fils Ahizoune le retrait du Maroc de Derichbourg Environnement, autre entreprise de gestion de déchets, dont il était un temps un associé. Il est également derrière le scandale environnemental qui avait secoué Kénitra en août 2023, quand la ville a été plongée dans une crise sans précédent de collecte des déchets, déléguée à la même Arma, défaillance dénoncée alors par l’Association marocaine de protection et d’orientation des consommateurs (AMPOC). C’est aussi à lui que revient la responsabilité du mouvement social qui a ébranlé Arma El Jadida en décembre 2023, lorsque les agents de propreté avaient dénoncé être victimes «d’abus de la direction de la société, qui a laissé libre cours au secrétaire du Conseil de la ville d’user de ses fonctions pour intervenir dans les affaires des employés sans titre légal ni référence syndicale”.
Petit rappel: à La Dépêche du Nord, cela fait des années qu’on publie des articles et des reportages sur la situation de la propreté de la ville. Et à chaque occasion, les critiques étaient dures appelant même à l’annulation des deux contrats liant la commune à ces deux sociétés.
Mais il faut aussi dire certaines vérités dont la plus importante est que la gestion, cette année, des déchets de l’Aid, a été bonne, pour ne pas dire parfaite.
Tout sait à Tanger que les équipes de la société Arma et Mecomar ont fait des efforts extraordinaires pour que les quartiers de la ville retrouvent rapidement leur état propre, et sauf quelques rares exceptions, cela a été possible.
La preuve tous les habitants de Tanger ont félicité les équipes des deux sociétés sur les réseaux sociaux.
Maintenant où est le vrai problème que le360.ma n’a pas voulu évoquer au lieu et a préféré s’étaler sur les “erreurs” du patron d’Arma?
Le problème à Tanger comme dans toutes les villes du Maroc est cette absence terrible du civisme de la majorité absolue des Marocains.
En effet, malgré toutes les campagnes de sensibilisation, on continue à jeter nos poubelles à n’importe quelle heure de la journée et n’importe où.
Le second grave problème, qui rend nos villes si sales, est dans l’action de ces milliers de fouineurs qui renversent les poubelles à la recherche d’objets en plastique et en carton, entre autres matériaux.
A partir de ces faits, on comprend très bien que le grand problème de la gestion des déchets à Tanger et partout au Maroc ne se limite pas uniquement à ces clichets très “sales” du jour de l’Aid, dont le vrai responsable est le citoyen inconscient, qui refuse d’admettre qu’il est aussi responsable de la propreté de son quartier et de sa ville que la commune et la société chargée du ramassage des ordures.
La dimension de ce problème va au-delà de la critique adressée à Youssef Ahizoune et la solution n’est pas de le fustiger mais de proposer des solutions définitives à cette situation.
Car quand Arma et Mecomar s’en iront, d’autres entreprises les remplaceront, mais la ville restera toujours sale durant les jours de l’Aid et toute l’année.
A.R.
C’est le premier paragraphe d’un long article publié par le site le360.ma attaquant les deux sociétés délégataires, Arma et Mecomar mais fustigeant surtout le patron de la société Arma, Youssef Ahizoun.
Et d’ajouter que “le reporter s’est rendu coupable d’un crime de lèse-majesté en dénonçant, sans toutefois le citer nommément, un groupe aussi tentaculaire que traînant bien des casseroles. On doit en effet au fils Ahizoune le retrait du Maroc de Derichbourg Environnement, autre entreprise de gestion de déchets, dont il était un temps un associé. Il est également derrière le scandale environnemental qui avait secoué Kénitra en août 2023, quand la ville a été plongée dans une crise sans précédent de collecte des déchets, déléguée à la même Arma, défaillance dénoncée alors par l’Association marocaine de protection et d’orientation des consommateurs (AMPOC). C’est aussi à lui que revient la responsabilité du mouvement social qui a ébranlé Arma El Jadida en décembre 2023, lorsque les agents de propreté avaient dénoncé être victimes «d’abus de la direction de la société, qui a laissé libre cours au secrétaire du Conseil de la ville d’user de ses fonctions pour intervenir dans les affaires des employés sans titre légal ni référence syndicale”.
Petit rappel: à La Dépêche du Nord, cela fait des années qu’on publie des articles et des reportages sur la situation de la propreté de la ville. Et à chaque occasion, les critiques étaient dures appelant même à l’annulation des deux contrats liant la commune à ces deux sociétés.
Mais il faut aussi dire certaines vérités dont la plus importante est que la gestion, cette année, des déchets de l’Aid, a été bonne, pour ne pas dire parfaite.
Tout sait à Tanger que les équipes de la société Arma et Mecomar ont fait des efforts extraordinaires pour que les quartiers de la ville retrouvent rapidement leur état propre, et sauf quelques rares exceptions, cela a été possible.
La preuve tous les habitants de Tanger ont félicité les équipes des deux sociétés sur les réseaux sociaux.
Maintenant où est le vrai problème que le360.ma n’a pas voulu évoquer au lieu et a préféré s’étaler sur les “erreurs” du patron d’Arma?
Le problème à Tanger comme dans toutes les villes du Maroc est cette absence terrible du civisme de la majorité absolue des Marocains.
En effet, malgré toutes les campagnes de sensibilisation, on continue à jeter nos poubelles à n’importe quelle heure de la journée et n’importe où.
Le second grave problème, qui rend nos villes si sales, est dans l’action de ces milliers de fouineurs qui renversent les poubelles à la recherche d’objets en plastique et en carton, entre autres matériaux.
A partir de ces faits, on comprend très bien que le grand problème de la gestion des déchets à Tanger et partout au Maroc ne se limite pas uniquement à ces clichets très “sales” du jour de l’Aid, dont le vrai responsable est le citoyen inconscient, qui refuse d’admettre qu’il est aussi responsable de la propreté de son quartier et de sa ville que la commune et la société chargée du ramassage des ordures.
La dimension de ce problème va au-delà de la critique adressée à Youssef Ahizoune et la solution n’est pas de le fustiger mais de proposer des solutions définitives à cette situation.
Car quand Arma et Mecomar s’en iront, d’autres entreprises les remplaceront, mais la ville restera toujours sale durant les jours de l’Aid et toute l’année.
A.R.