Malgré les instructions du Wali Mohamed Mhidia, l’anarchie domine encore certains bâtiments de l’ancienne Médina de Tanger, spécialement ceux de sa Casbah.
Impossible que le Mokadem et le Caïd, son patron, ne soient pas au courant des illégalités commises dans certains bâtiments situés au cœur de la Casbah. Pourtant, rien n’a été fait pour mettre fin à ces actions.
C’est surtout au niveau des terrasses de certaines maisons que les constructions anarchiques battent les records.
Les nouveaux propriétaires y ajoutent souvent des mezzanines donnant sur la baie, qui, à force d’être hautes, bloquent la vue à de nombreux voisins et les privent de la vue imprenable sur le détroit de Gibraltar.
Faut-il rappeler que de nombreuses familles, étrangères surtout, achètent des maisons et les réaménagement exprès pour avoir accès à cette vue panoramique.
C’est le cas d’un couple britannique ayant quitté Gibraltar pour vivre à Tanger, mais qui se voit privé de s’installer sur sa terrasse depuis qu’une voisine marocaine a décidé de construire une mezzanine devenue une barrière et un obstacle face à la terrasse des deux Britanniques.
Pire, la citoyenne marocaine ne possède aucune autorisation lui donnant le droit de modifier la forme de sa terrasse. Mais incompréhensiblement les autorités responsables n’ont jamais réagi pour remettre de l’ordre et démolir ce qui a été illégalement construit dans sa maison.
Une situation qui ternit l’image de marque de l’administration territoriale et celle du Maroc chez une communauté étrangère qui voit son rêve de vivre, paisiblement à Tanger, transformé en cauchemar.
L’inaction des responsables locaux est totalement contraire aux directives du Roi qui insiste beaucoup sur le respect de la légalité et du droit, et appelle à plus de “sérieux” dans la gestion des affaires impliquant le développement du royaume et sa notoriété.