A Tanger on n’a malheureusement pas eu une femme présidente d’une commune ni une mairesse. On aura aimé vivre cette expérience comme la vivront les habitants de Rabat, Marrakech et Casablanca.
Fort heureusement, à Tanger, plusieurs femmes ont brigué un poste d’élue dans les 4 arrondissements, au sein du conseil communal, du conseil régional et même au parlement (2 femmes).
Le côté très positif dans ces élections du 8 septembre réside surtout dans la catégorie de ces nouvelles conseillères. Avocates, professeurs universitaires, enseignantes, présidentes d’associations, etc. Bref, des femmes instruites et cultivées qui vont très certainement savoir défendre les intérêts de la ville et de ses populations.
Grâce aux futures actions de ces nouvelles parlementaires et conseillères, Tanger, Assilah, Tétouan et toutes les villes de notre région verront sûrement une nouvelle manière de gestion responsable et avec des résultats concrets.
Peu import leurs appartenances politiques, ces femmes sont toutes d’accord sur l’importance de mettre fin à certains problèmes entravant le vrai développement de la ville. Elles souhaitent toutes la voir toujours propre, sécurisée et proposant des activités organisées. Les hommes ont aussi les mêmes souhaits, mais se lassent rapidement de les défendre. Les femmes ont tendance à insister jusqu’à obtenir gain de cause et atteindre tous les objectifs qu’elles ont tracés.
L’idéal serait que ces nouvelles responsables politiques se réunissent dans le cadre d’un groupement ou un club des femmes élues. Ce cadre leur permettra de se réunir périodiquement pour discuter, analyser et proposer des solutions visant à mettre en œuvre des actions concrètes au sein des différentes communes.
En attendant, nous leur souhaitant bonne chance.
A. R.