Les populations Tangéroises espèrent, à l’unanimité, que certains problèmes, qui les mettent mal à l’aise dans la vie quotidienne, soient résolus assez rapidement.
On n’a pas besoin d’un micro-trottoir pour enregistrer tous les soucis qui préoccupent les habitants de Tanger. On les supportent depuis au moins une vingtaine d’années et  on les connaît par cœur.

Nonobstant, cette période du début du printemps préparant l’arrivée de l’été, est parfaite pour communiquer, aux deux premiers responsables de la ville, le Wali, M. Younes Tazi, et le Maire M. Mounir Lymouri,
quelques remarques avec la certitude absolue qu’ils vont en prendre note et réagir rapidement pour en trouver les bonnes réponses.

Au fonds, la majorité absolue des Tangérois estiment qu’aussi bien le Wali que le Maire sont de bons gestionnaires capables de réaliser d’excellents objectifs si les  conditions sont favorables pour assurer à la ville une bonne prospérité économique et sociale.
En attendant le grand ménage pour préparer l’organisation de la coupe du monde 2030, les concitoyens Tangérois aimeraient faire un petit rappel de certaines priorités que la ville a besoin de voir se concrétiser en 2024.
Certains de ces projets ne nécessitent pas un grand financement, mais plutôt la volonté de les réaliser.
C’est le cas du réaménagement de certains espaces de la ville. Petits exemples:

1. La chaussée de la place du 9 avril et ses pierres taillées (glissantes) mérite rapidement une petite restauration qui ne coûte absolument rien. Un ou deux camions de ciment spécial pour remplir les creux entre les pierres suffiront.

2. La rue Vélasquez (piétonne mais devenue bizarrement parking!!!) est devenue le temple de la culture et des arts, mais continue, hélas, à être cassée et mal entretenue. Cette rue mérite bien une meilleure mise en valeur qui ne coûte absolument rien à part une réelle volonté d’agir.

3. Sour Maagazine avec ses canons, ses femmes Hannayat et ses vendeurs de cigarettes et de drogues mérite également une réactions de votre part. Son espace vert peut bien devenir un petit jardin botanique ou au moins un vrai joli jardin tout court.

4. La fontaine de la place de France n’a plus sa place dans ce cœur de Tanger. Ce petit rond-point est à réaménager en urgence, soit en installant une nouvelle fontaine plus jolie, ou juste une petite zone verte garnie de fleurs. Cela revient moins cher.

5. Les espaces faits de gazon méritent aussi une meilleure mise en valeur sans ces files de fer barbelés. Vous voyagez beaucoup et vous savez très bien qu’en plus de son danger, ce système est révolu et présente une très mauvaise image de Tanger. Là aussi, c’est facile et il vous suffit d’appeler le gérant de la société responsable pour lui donner l’ordre de débarrasser la ville de ces files qui font des jardins un nouvel Alcatraz.

6. Le contrôle l’état de la ville. Ses routes, ses chaussées, ses trottoirs, etc. Quand vous passez par le boulevard Pasteur, vous êtes satisfait de son état actuel? Quand vous êtes invité au consulat de France, sûr que vous remarquez que ce trottoir est fait de carrelages entièrement cassés. Et en passant par la rue Moussa Ibn Noussair, vous avez sûrement senti cette odeur nauséabonde des déchets et ordures que la société responsable ne ramasse jamais convenablement. Sûr que vous avez fait les mêmes remarques…

7. Le ramassage des ordures. Les deux sociétés ne lavent presque jamais les bacs poubelles et moins encore leurs emplacements. Donc un rappel à l’ordre s’impose.

8. Concernant l’éclairage public, cela fait des années que tout Tanger critique l’absence totale de la société chargée de ce secteur. Des centaines de poteaux sont saccagés dans tous les quartiers de la ville sans aucune volonté de trouver une solution à ce grave et dangereux problème.

9. L’état de la corniche est aussi devenu un problème qui a besoin de votre intervention en urgence. Une corniche dans une ville comme Tanger ne peut pas rester dans un état si lamentable.

10. Le commerce ambulant qui bloque plusieurs quartiers a dépassé toutes les limites. Tout le monde est d’accord sur le fait que ce soit une solution à une situation sociale très délicate, mais pas au point que ce phénomène devienne si dévastateur et si dérangeant. L’exemple de Ras Mssalah et la rue du Mexique est criant.

Aujourdhui, les populations locales sont convaincues qu’en dehors des projets qui seront réalisés à Tanger pour accueillir des matchs de la coupe du monde 2030, les autorités  locales vont bien trouver des solutions pour corriger ces imperfections dont souffre la ville bien avant ce grand rendez-vous. Peut-être même durant cette année 2024.

Abdeslam REDDAM